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07 juin 2015

Les premiers pas, sous ma guidance, de ma détentrice débutante

«Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères,

Dans l'article précédant «Pourquoi nos détenteurs débutants ne portent-ils pas de dossard avec un «L» ?», j'ai commencé à vous conter les péripéties de la bipède à qui j'ai été remise le 30 mars et que j'ai véritablement commencé à guider au harnais le 7 avril 2015, sous la supervision de Stéphanie. 

Alors que je m'employais à vouloir conter ses débuts dans cette grande aventure, ma détentrice a eu une énormissime surprise. 




Le matin, le facteur a glissé, dans sa boîte à lettres, une enveloppe expédiée par mon université, contenant le bulletin semestriel. Elle était toute heureuse car justement, elle se demandait si dorénavant, elle les recevrait. Comme toujours en voyant un(e) labraod'or(ette) en couveture, elle s'extasie devant tant de beauté. 

Quelques heures plus tard, un whatsapp de ma marraine (faut s'y faire, elles adorent discuter ensemble) lui parvient :



C'est trop joli : le 30 mars tu recevais peut-être le plus beau cadeau de ta Vie quand je rendais celle qui allait rendre indépendants et heureux des malvoyants finnois. 
Aujourd'hui je suis allée chercher p'tit neveu Balou et aujourd'hui sort le nouveau bulletin de la Fondation : et qui est la plus belle des chiennes-guides sur la page de couverture ? Tata Yuka ! 
Tu pourras lui dire que sœurette Ybsi est aussi de retour chez elle à Plan-les-Ouates. 
La Vie est belle, grosses bises à vous deux.

D'abord, faut qu'j'vous explique certains éléments de ce whatsapp : ma marraine parle d'Ambre, ma demi-sœur, aussi beige que notre Shila des Hauts-Tierdoz de mère, Ambre qui a été placée à son tour dans la ma famille de parrainage, ceci jusqu'à son entrée à l'école le 30 mars 2015. Ambre a réussi les tests lors de l'évaluation des 3 premières semaines. Elle aurait pu devenir soit chien-guide, soit reproductrice. C'est la deuxième option qui a été choisie et elle est partie en Finlande (les écoles font des échanges au niveau internatonal afin de diversifier nos gènes). 

C'est justement ce qu'est devenue ma sœur Ybsi avec qui j'ai une magnifique relation. Nous avons grandi ensemble parce que nous avons été placées chez des marraines qui sont amies et qui se voient régulièrement.

Du coup, j'ai joué au moins 1 à 2 fois par semaine avec ma sœur durant toute mon enfance. Nous avons réussi toutes les deux le test et je n'ai pas été stérilisée à 13 mois car l'une de nous deux était prévue pour l'élevage. Finalement, mon Université a porté son dévolu sur ma sœur pour leur donner des Ybsi's et Talaria a été confiée à mes bons soins. Euh oui, elle est un tantinet plus calme que moi paraît-il (Talaria a rit quand elle a su ça... c'est vrai que je suis parfois facétieuse comme elle dit. Mais rassurez-vous hein, quand je dois rester calme, je reste calme !). C'est ainsi que depuis le 19 mars 2015, année des «B» naquirent mes 6 neveux tout noirs (comme papa et grand-papa Panther), dont Balou qui est arrivé chez ma marraine le 1er juin !

Grâce à ma marraine, et à Stéphanie, Talaria a pris contact avec Viviane chez qui vit ma sœur Ybsi, de retour dans le canton. J'attends lundi car Talaria sera contactée au téléphone. Elles ont décidé qu'Ybsi et moi, nous pourrions de nouveau nous voir et elles vont nous amener dans un endroit où nous pourrons de nouveau jouer ensemble et aller nous baigner ! Trop cool !

Voilà pour les explications. Maintenant, si je vous faisais part de la réaction de Talaria à la lecture de ce whatsapp ? Elle était un peu tristounette pour des petites contrariétés de la vie et là, vraiment, ce whatsapp l'a super méga touchée ! Elle s'est précipitée sur le bulletin, a essayé de reconnaître mon beau regard qui la touche tant, et puis elle a constaté un petit paragraphe à la page 2 : 

«Légende couverture: Yuka des Hauts-Tierdoz, chien guide remis à Genève au printemps 2015».
À cet instant elle s'est dit qu'elle ferait bien de se concentrer sur ce qui est chouette dans la vie plutôt que des aléas que nous vivons tous à un niveau ou à un autre...

Sans plus attendre, tadaaaaa ! Je révèle que c'est  mon beau minois qui fait s'extasier Talaria que vous trouvez mis en exergue dans cet article. Oui, les gens qui me croisent et fondent. Une dame lui a dit : «Elle n'est pas jolie, elle est carrément belle !». Ensuite, vous pourrez télécharger le bulletin en question.

Pour télécharger le bulletin entier c'est ici » L’œil qui voit n°40

Sur ces entrefaits, j'avais promis de vous relater la suite de la formation de Talaria, qui persiste à se balader sans signe visible de sa condition de débutante devant l'Éternel. 

Je vous avais confié une partie des bêtises de débutante qu'elle a faites avec moi... en fait, si je devais reconnaître une qualité à ma Talaria de détentrice, c'est son sens certain du sacrifice. Ce n'est pas donné à tout le monde de tester pour autrui les trucs qui ne fonctionnent pas et de les consigner sur un blog pour éviter les mêmes erreurs à de futurs détenteurs qui l'auraient lue auparavant !





Le rire de Diabolo dans le dessin animé «Satanas et Diabolo» (synopsis selon wikipedia : «L'escadrille infernale (The Vulture Squadron en v.o.), escadron de quatre pilotes de l'armée que dirige Satanas, accompagné du chien Diabolo, doit intercepter un pigeon voyageur américain, Zéphyrin, porteur de messages vers les lignes ennemies. Mais Zéphyrin est bien malin, et pour réussir sa mission, l'escadrille utilise toutes sortes d'avions et de machines volantes plus loufoques les unes que les autres...»


Les deuxième et troisième semaines



Peu à peu, j'ai commencé à guider Talaria au harnais, sur des déplacements que nous avions déjà fait à la laisse. Nous sommes retournées chez Giovanni puis chez Richard, le médecin traitant de Talaria qui adore les chiens et qui lui a donné l'impulsion de départ pour se lancer dans l'aventure. Bref son cabinet se trouve un peu plus loin. J'ai bluffé Talaria car j'ai instantanément reconnu les lieux.

Je n'ai pas trop bien compris en revanche pourquoi ces humains ne vont pas jusqu'au bout des choses. Chez Giovanni, elle m'a dit «port'ascensore» (elle ajoute des mots d'italien qu'elle connaît, du pseudo italien - comme «brava, croquetta» si je fais un truc vraiment super comme croiser un chien sans me laisser distraire et elle me donne une croquette qu'elle ôte le soir après avoir pesé les 100 grammes et «brava, parca» lorsque j'ai fait mes stacca du matin, pour m'encourager à les faire au bon endroit -, voire des mots de grec moderne, sachant qu'ils doivent être court et contenir un maximum des voyelles. Elle s'émerveille de la rapidité avec laquelle je les apprends. Enfin, surtout ceux que j'ai cités ;-))

Bref, me voici donc devant la porte de l'ascenseur et qu'est-ce qu'elle me fait ? Hop, elle m'a dit «ritor». Quelle mouche peut bien l'avoir piquée ? J'ai tenté de résister. Moi, je voulais monter, mais il n'y a rien eu à faire, nous sommes reparties sans serrer la pince à Giovanni. Même chose chez Richard (pchtt faut pas le dire, à moi, elle désigne tout le monde avec son prénom, c'est plus facile). En fait, son but, dans les trajets déjà connus, était juste que nous soyons prêtes, une fois la formation terminée, de nous y rendre toutes les deux de manière autonome. 

Talaria a dû apprendre quels sont les ordres qui ne se donnent qu'au harnais, puisque ce n'est qu'à ce moment là que je guide. Dès qu'elle l'enlève, je redeviens une chienne de compagnie bien élevée qui continue à obéir à des ordres comme «piede !» (je viens me positionner à sa gauche), «sed !» (je m'assieds), «a terra !» (je me couche), «resta» (ne pas bouger). Mais inutile de me dire de tourner, à gauche, à droite ou encore de chercher un zebra. Je ne travaille pas sans harnais. 

Autre chose qu'elle a dû apprendre c'est qu'il n'est pas question que je fasse mes stacca avec le harnais. Tout simplement parce que j'ai mémorisé ce qui se fait lorsque je suis au travail. Si faire mes besoins est une action autorisée, je pourrais le faire de manière impromptue. Talaria doit donc s'organiser pour tous nos trajets : au début de notre déplacement, avant d'entrer dans un bus, avant d'entrer dans un bâtiment elle me propose systématiquement une grille. Nous les avons fait un repérage avec Stéphanie afin que Talaria sache où nous serons en sécurité. En apprenant à mieux me connaître, elle sentira si, en cours de déplacement, je cherche à lui faire comprendre qu'il me faut une pause stacca. En général, j'avance plus vite, je cherche à aller vers le bord du trottoir. À ce moment là, Talaria doit ôter le harnais, me laisser descendre du trottoir, puis remonter. Elle me demande de m'asseoir, me passe la tête dans le harnais, puis en me dégageant le cou (le collier la clochette, la médaille la laisse, elle me demande de me mettre debout et elle attache le harnais sous le ventre. Assez fastidieux au début pour une détentrice ambisinistre (qui a deux mains gauches). Il faut se pencher, se lever, garder son sac, sa canne ne pas lâcher la laisse puisque je dois rester en permanence sous son contrôle en ville. À ces instants, elle rêve d'être Shiva dotée de plein de mains droites... 

Vous aurez vite compris que le sac à dos est l'ami des détenteurs de chiens-guides. Sauf que... blème ! Ma Talaria et ses sandalettes ailées a des douleurs aux cervicales et de l'arthrose à l'épaule droite qui l'empêchent de porter un sac à dos. Elle a béni le ciel d'ailleurs que le harnais se tienne de la main gauche. Aussi avec la canne longue, elle portait jusqu'ici le sac en bandouillère mais avec un chien-guide, c'est une toute autre histoire... chaque fois qu'elle se penchait pour me mettre et m'enlever la harnais, le sac tombait en avant et justement appuie sur ses cervicales ! Tanter de l'empêcher de tomber, retenir la canne, ne pas lâcher la laisse, surtout pas, pour la coulisser dans le harnais était un sport assez compliqué.

Alors l'une des grandes activités que nous avons eue ensemble, entre les trajets que nous avions à apprendre, consista en du shopping. Non mais vous le croyez ça ? Je déteste le shopping ! Heureusement, Talaria m'a promis que c'est aussi son cas et que je ne passerais pas mon temps dans des centres commerciaux. Mais là, il y avait urgence. Elle avait besoin d'un sac qui reste en place et ne lui brise pas la nuque.  

Elle s'est mise à rechercher partout un sac mono-bretelle. Alors si votre détentrice est une femme, dites-lui que vous les comprenez qu'elle soit coquette. Que si elle veut un mono-bretelles et qu'elle a un sac à main conséquent, elle a tout intérêt d'éviter de commettre la même erreur que Talaria. Dites-lui de faire l'impasse sur les rayons femmes, sauf si elle souhaite y ranger juste un mouchoir de poche. Dites-lui d'oublier les conseils de Crisitna Cordula et de se rendre directement chez les hommes. Idem lorsque elle tape dans un moteur de recherche. Parmi les mots clés : «sac à main femme monobretelle gauche port pectoral» il y a deux concepts antinomiques «à main & femme»... Elle a fini par trouver, mais... manque de bol, après la fin de sa formation  de base où justement elle en aurait eu bien besoin !

C'est durant cette période qu'elle devait souvent m'enlever et me remettre le harnais. Avec deux mains gauches, elle a eu du fil à retordre. Bref elle aurait eu besoin d'un sac qui soit facile à porter et doté de plusieurs poches pour ne pas passer des plombes à fouiller dedans pour trouver ce dont elle avait besoin. Il reste bien dans le dos quand elle se penche, et se glisse facilement, sans avoir à ôter la bretelle, en position ventrale. Pratique en montant dans un bus, pour pouvoir s'asseoir sur un siège, en extraire son portemonnaie dans un magasin. Quand on sait que souvent, les déficients visuels ont un couvre-chef avec une visière pour réduire l'éblouissement, des lunettes et surlunettes avec un cordon pour retenir ces dernières, c'est pas drôle quand tout tombe chaque fois qu'il faut passer la bretelle par dessus la tête, surtout si les cordons s'emmêlent ! 

Bref, pour elle, ça change tout, elle est ravie de son sac !

Les premiers pas, sous ma guidance, de ma détentrice débutante

Revenons-en maintenant à nous moutons : les trajets ! S'il est aisé de connaître les ordres verbaux, c'est moins évident, au début, de se rappeler des bons et ceci au moment opportun. Surtout lorsqu'il faut un peu être rapide ! Typiquement, en traversant la route ! Ou en montant dans un bus. Il faut dire les mots par ordre logique et... éviter le blanc. Au début, ça lui arrivait souvent. Taxi porta, scala, vai, sini banca... (va à la porte du bus, monte l'escalier, avance, va vers la place assise à gauche)... tout ça en pensant qu'il faut le temps de s'asseoir et me faire m'installer dans un endroit où je ne suis pas au beau milieu du chemin (c'est là qu'elle remercie le ciel d'avoir reçu un petit gabarit de 25 kg !). 

De plus, le petit souci, c'est que souvent je me glisse sous le siège. Et le harnais peut se coincer. Bonjour pour sortir du bus si je suis coincée, déjà que ce n'est pas de la tarte lorsqu'il y a plein de monde, des poussettes, etc. 

C'est à ses débuts, dans un trolleybus que Talaria a commis le flop numéro 4. 

4. au flop ten : Je disais plus haut que le harnais peut se coincer sous les sièges. Du coup elle ôte la partie arrière du harnais, le guidon, de manière à ce que la partie flottante, en plastique, ne se coince pas partout. Lors de notre premier trajet, après une super concentration pour descendre du bus, Talaria a bien fait tout ce qu'elle avait appris : elle a vérifié la hauteur de la marche à descendre avec sa canne, posé un pied au sol, tout en gardant l'autre sur la marche en s'appuyant sur la porte pour garder l'équilibre et empêcher que la porte se ferme sur moi, donné l'ordre «piede» pour que je la rejoigne. À cet instant précis où c'est elle qui descend en premier, je ne peux pas la guider. Elle a bien fait bien tout ce que Stéphanie lui avait recommandé, et en me disant «ferma» pour que je reste debout tranquile, le temps de me remettre la le guidon du harnais.. euh... le quoi ? Le guidonnnn ! Stéphanie lui avait bien dit que c'était le truc à ne pas faire, l'oublier dans le bus ! Elle a hurlé comme jamais (elle n'ose pas parler fort) «le guidon, je l'ai oublié dans le buuuuuss !» pour que Stéphanie ait le temps d'agir. Il faut dire que Stéphanie a un instant craint qu'il y ait une énorme tuile, avant de réaliser qu'il n'y avait aucun problème, c'était elle-même qui portait la le guidon pour aider Talaria et ses deux mains gauches, détail que Talaria avait oublié dans le feu de l'action.

Donc les futurs détenteurs : essayez de penser que pour vous faire guider, un harnais entier, c'est drôlement pratique ! 

Nous voilà devant l'Abribus, le guidon déclipsé du harnais, Yuka devant moi qui porte le guidon et Yuka en grand plan qui regarde vers l'objectif. 

C'est avec ce dernier récit que je pourrai clore, non pas le flop ten, mais le flop four. C'est la bonne nouvelle du jour.  

Bien sûr, il y aurait d'autres éléments à raconter, il s'en passe, des choses, en 12 jours ! Une des clés, pour l'apprentissage, c'est la répétition. Plus nous refaisions les mêmes trajets, mieux je guidais. 

Nous nous sommes entraîné dans des endroits que Talaria n'aime pas, comme le centre commercial de Balexert, l'aéroport, la partie plus récente de la gare de Cornavin. Elle  a mémorisé avec l'aide de Stéphanie où se trouvent les acenseurs (elle déteste les «mobile», c'est-à-dire les escaliers roulants). 

Elle a appris à prendre son temps, mieux planifier ses trajets pour pouvoir gérer le paramètre : perte de temps si je traîne un peu la patte, croise trop de chiens. En tout cas, au début. Elle a compris que si je sais me comporter dans la foule, c'est plus stressant et pour elle et pour moi. Alors elle préfère parfois des alternatives qui prennent plus de temps, mais moins coûteuses en énergie. Par exemple, pour prendre le train, nous allons à l'aéroport. Là le train entre en gare assez à l'avance, il y a beaucoup plus de temps pour monter à bord, il y a bien moins de passagers qui montent dedans alors qu'à Cornavin c'est noir de monde. Nous avons le temps de monter tranquillement sans que les autres passagers piaffent d'impatience et de choisir les places près de la porte à côté des grands WC pour PMR. Ainsi, elle ne trébuche pas sur des valises dans le couloir et elle peut me prendre avec elle si elle est seule. On ne laisse jamais un chien-guide seul. Il y a des enfoirsé qui nous volent parce que nous sommes des pures races. Enfin, dans mon école !

Voilà la fin de ce récit, faite avec plein de retard. Nous sommes le 7 juin 2015. Il est tard, enfin tôt le matin. Elle attendra notre réveil pour nous souhaiter un bel anniversaire, à Uranie, ma jumelle féline, et à moi. Nous fêtons nos 3 ans !
Le jour du troisème anniversaire de Yuka et d'Uranie, la  famille s'éveille. Uranie encore sur notre lit et Yuka qui va lui dire bonjour.

Le jour du troisème anniversaire de Yuka et d'Uranie, la famille s'éveille. Uranie encore sur notre lit et Yuka qui va lui dire bonjour

Dans l'après-midi, au corridor, Uranie et Yuka sont couchées au corridor. Uranie joueuse, donne un petit coup de patte à Yuka qui se met sur le ventre.

Depuis la fin du cours, Talaria se déplace seule avec moi. Au début, elle se demandait souvent si elle serait à la hauteur et questionnait Stéphanie si elle apprenait à une vitesse normale, si elle ne prenait pas du retard. Il y a temps de choses à savoir faire ! Alors je vous le dit, chers détenteurs. Oui, vous y arriverez, même si au début, la tâche vous paraît herculéenne. Et je vous le dis, les progrès arrivent vite ! Elle adore ces moments de liberté où elle peut marcher à vive allure avec moi, chose qu'elle ne faisait plus depuis longtemps. Elle goûte à nouveau au plaisir de se promener dans la nature, adore me voir jouer avec mes copains, je me donne à cœur joie. Elle me dit souvent que je suis belle. Parfois, elle ne réalise pas encore la chance qu'elle a de m'avoir à ses côtés. Elle n'est plus toujours confinée à l'intérieur, a vu ses problèmes d'insomnie résolus, et... comme enfin elle se dépense, elle a perdu 3.7 kg en presque deux mois sans rien changer à son alimentation enfin si... elle mange davantage et prend enfin un petit déj' ! 

Bref elle est aux anges et se demande même comment elle a pu vivre si longtemps sans un chien-guide et avant d'en avoir besoin, sans un chien de compagnie. Elle kiffe ! Et je crois que je m'attache bien à elle. Je ne crois pas, j'en suis sûre. D'ailleurs, au parc, je vais souvent vers elle avant qu'elle ne me rappelle. Le matin, je la réveille et je me mets sur mon dos, j'attends qu'elle me fasse des gros poutous !

Au plaisir de recevoir votre visite sur le blog. Merci de votre fidélité !»


Yuka & Talaria 💞 Merci de votre visite. N'hésitez pas à liker, à partager, à commenter. Votre avis m'intéresse ! À bientôt pour des prochaines aventures 🐾👣

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